Paris by TGV
Apou en rêvait, la SNCF l'a fait. Relier Metz-Paris en 1h24, c'est désormais possible et c'est génial.
Toute la petite famille a testé le nouveau tchou tchou dimanche dernier. La première classe nous a ouvert les bras pour notre plus grand plaisir (réservation des billets trois mois à l'avance). Au programme : déjeuner et balade. Une aventure rocambolesque, qu'une fois encore, nous n'oublierons pas.
10h40, rendez-vous avec grands parents, parents, tata dominique marraine, oncle et cousines pour le départ. Un voyage en compagnie du groupe Alliage (rien que ça) et de, tenez vous bien, Patrice Lafont (allez, soyez pas jaloux)). Le train file à grande vitesse (320 km/heure si je ne m'abuse). Paris nous voici !
12h. On attrape les trois premiers taxi venus. On tombe, pour notre part, sur une chauffeuse incroyable. Loufoque au possible. 70 ans environ. Lunettes Chanel seventies énormes. Baskets aux pieds. Les pieds touchant à peine les pédales. La conduite s'en est d'ailleurs fortement ressentie. Frissons garantis. Et lorsque j'ai fait remarqué à la gente dame que nous étions arrivés les premiers, c'est un rire sous cape à la diabolo et Satanas, qu'elle m'a lancé super fière. Oui, elle faisait bien la course avec l'autre taxi. L'hallu !
12h30. Déjeuner dans une brasserie parisienne typique. Nous voilà chez Lipp, en plein coeur de Saint Germain. Poireaux vinaigrette, salade de museau, tartare, andouillettes, baba au rhum et mille feuille défilent pêle mêle. Personnel charmant. On repart tout content, avec nos verres de touristes sous le bras. Souvenir souvenir...
15h30. On décide d'errer dans les rues Parisienne oubliant un peu trop rapidement que Mamoune n'a plus 20 ans, et que la marche n'est plus son fort, surtout en plein soleil. Le malaise n'est pas loin. Vite une terrasse. Trop tard. Tout le monde s'agite. Esprits retrouvés, le repos des guerriers a finalement lieu (l'équipe a quand même de 20 à 85 ans). Retour à la case départ histoire d'attendre patiemment le train du retour. L'attente en terrasse restant nettement moins dangereuse. Aussi, pendant qu'une troupe surveille les seniors, une autre file se promener aux halles. On notera d'ailleurs le courage exemplaire de ma mother qui a osé prendre le métro (ceux qui savent, savent que c'est un exploit, mouarf) et qui a quand même réussi à se faire agresser par une punk de 70 ans (décidément), pleine de bracelets à clous qui l'a sauvagement poussé et engueulé pour ne pas avoir garder ouverte la porte qui lui aurait permis de gruger. Mdr !
Pas de doutes, on se souviendra du premier voyage en tgv !
