There will be blood

Publié le par Alicepattes

Avec du "sang" dans le titre j'aurais du "déceler" l'anguille sous roche. Mais : Paul Thomas Anderson (à qui l'on doit Boogie night, Magniolia, Punch Drunk Love, 3 ovnis du 7e art, 3 films à la patte unique). Mais : Daniel Day Lewis (Oscar du meilleur acteur pour ce film). Mais : des critiques dithyrambiques... Alors malgré l'heure tardive et les 2h38 affichées, nous nous sommes lancées. Nous : Miss Lutine and I. Parées pour plonger au coeur de la Californie, à la conquête du pétrole. Play. 14 minutes plus tard, pas un mot n'a été prononcé. 14 minutes plus tard, le ton est donné. La musique vous a glacé. Froid dans le dos. La première chose qui me vient à l'esprit : "Je ne vais pas tenir". On s'est pourtant accrochée. Parce effectivement Mr Lewis est épatant, terrifiant, infecte à souhait, oscarisé justifié, parce que l'atmosphère de cette époque est particulièrement bien restituée, parce que les images sont superbes, parce que la curiosité... Mais ce malaise permanent, cette folie sous jacente servis par une musique des plus angoissantes (stridents violons et percussions "étouffantes" signées Jonny Greenwood de Radiohead) font vraiment de ce film un 5e ovni dans la filmographie de Mr Anderson, et font surtout que je crois pouvoir dire aujourd'hui ne pas avoir aimé  "There will be blood". J'en reconnais certes les qualités mais que je ne comprends toujours pas qu'autant l'ait érigé au rang de chef d'oeuvre. Question de sensibilité. Moi, je n'aime pas les films d'"horreur" !


Non mais franchement, rien qu'à regarder l'affiche ça fout les jetons !

Publié dans Alicepattes

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A
Il va donc falloir que nous nous voyons fissa pour en débattre autour d'un bon verre de vin :)
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E
Sallut miss'...tinguette!Je suis de ceux -celles-  qui ont adoré ce film, aride comme un puits  de petrole qui s'enflamme... Et pourtant question sensibilité... (cf un film partagé à cinq dans une salle de sept).Bises.
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